Découvrez l’Histoire du Domaine de la Galinière

L’Histoire du Domaine de la Galinière débute à l’époque Romaine.

Après avoir prêté main-forte aux colonies massaliètes dans la protection de leur territoire face à une alliance celto-ligure, les romains s’intéressent eux-aussi à la région. Le consul Sextius Calvinus s’installe peu de temps après, en 128 avant J-C, sur l’actuelle Aix-en-Provence.

A cette époque, la Galinière se situait sur la Via Aurelia, actuelle nationale 7, colonne vertébrale de la provincia Romana puisque très empruntée par les romains pour rejoindre Antibes ou la province narbonnaise. La Galinière avait déjà son importance puisqu’une place fortifiée y était installée.

Une des possibles origines du nom de la Galinière viendrait d’ailleurs de cette époque puisque l’un des lieutenants romains en place se serait appelé Galius et son teint basané l’aurait fait surnommer Galus Niger d’où Galinière.

La deuxième hypothèse du nom viendrait d’un élevage de poule, qui fournissait le Roy René en œufs pour ses omelettes. En provençal, une poule est appelée galinié.

Bien rares sont les documents que l’on peut consulter en ce qui concerne la période dite du haut Moyen-Âge. Un certain ouvrage introuvable fait allusion à un cercueil de plomb avec inscription sur lamelle d’identification découvert à la Galinière ; un autre signale un sarcophage de marbre, orné de sculptures provenant du même lieu. Ces objets mortuaires auraient été transportés à Arles ; peut-être aux Alyscamps au XVIe siècle.

Selon le registre du cadastre, il semblerait que la Galinière était divisée en six parcelles : la Galinière-château, Cengle de la Galinière, la Galinière-auberge, la Gavotte, Thonelle et Gorgue-Madame. Il existe un acte de 1478 mentionnant, au quartier des collines, une bastide d’antonnelle qui s’est sûrement transformée en Thonelle.

Le passé de la Galinière-auberge est plus précis. En effet, ce bâtiment au bord de la route a été édifié autour d’un puits vers 1200. En 1306, les Templiers y possèdent quarante éminées de terre autour du bâtiment avant que celles-ci soient rattachées au domaine du roi Charles II. Plusieurs propriétaires se succèdent notamment Guillaume de Rousset, et en, 1537, les commissionnaires de François 1er vendent la juridiction de la Galinière à Antoine Gaufredi qui devient seigneur du lieu ; Jean de Garnier, son gendre, et ses descendants Marc Antoine et Louis deviennent seigneurs de ce lieu.

Au XVIIIe siècle, une partie de la bâtisse de la Galinière-auberge édifiée en 1664 était le « cabaret » dénommé Tivoli mais c’est en 1772 seulement que le Relais de Poste aux chevaux semble avoir pris la forme d’une exploitation régulière d’une certaine notoriété. Cette étape de repos, prisées par les voyageurs, était notifiée dans les guides touristiques de l’époque. Une légende en fait une sorte de relais pas si bien fréquenté que cela. En effet, les voyageurs faisant halte se retrouvaient détroussés par des voyous, bien renseignés sur l’état de la fortune de ces derniers. Les voyous s’enfuient ensuite par un passage dans le Cengle, impossible à suivre par des personnes ne connaissant pas la région.

L’histoire du Château de la Galinière commence à cette époque, 1733 comme indiqué sur la porte d’entrée de la Bastide. Pierre-François de Bonaud, chevalier de l’ordre militaire de Saintt Louis et capitaine de cavalerie du régiment de Luzignan acquiert la propriété à cette époque-là. Ses descendants, conseillers aux comptes à la cour, bâtissent, restaurent et agrandissent le château actuel.

Lieu de passage sous le premier empire, le relais de la poste accueille le Pape Pie VII. En effet, après avoir été fait prisonnier par Napoléon 1er en 1809, Pie VII est escorté à Fontainebleau et s’arrête sous bonne escorte, au Relais de la Poste. Il s’y arrête une seconde fois, libre cette fois, à son retour en Italie. Une plaque prouvant son passage est accrochée dans la chapelle du Domaine de la Galinière.

Le 2 décembre 1817, la Galinière est achetée par M. Claude Joseph Comte, négociant à Aix-en-Provence. Ce nouveau propriétaire s’intéresse grandement à la mise en valeur de son domaine et l’agrandit.

En 1890, Anne-Marie Durant, son arrière-petite-fille, hérite du Domaine. Anne-Marie épouse Jean-Baptiste Badetty la même année et le couple accueille leur fille unique, Mathilde, en 1895.

Grâce au couple, le Domaine se développe sur le plan agricole : céréales et vignes se partagent les terres cultivées par deux familles de fermiers installées l’une à la Gavotte et l’autre à l’Auberge. Cet essor est hélas ruiné par la Grande Guerre. Jean-Baptiste Badetty s’engage alors à combattre. Il revient à la fin de la guerre, décoré de la Légion d’honneur et de la crois de guerre, pour enterrer sa fille de désormais 23 ans, victime de la grippe espagnole.

Cette douloureuse perte a une importante incidence sur les extérieurs du château. En effet, les parents voulant garder leur fille à la Galinière mais ne pouvant l’enterrer dans l’ancienne chapelle, construite en 1752, alors à l’intérieur de la maison, ils édifient en 1919 la chapelle actuelle afin d’y faire reposer Mathilde et de pouvoir la prier nuit et jour.

Cette chapelle est fondée sous le titre de la Nativité de la Sainte-Vierge. Après cette tragique perte et ses années dans l’armé, Badetty est obsédé par l’idée de servir et d’être utile. Il devient donc maire de Châteauneuf-le-Rouge en 1919 et ce jusqu’à sa mort en 1939.

Les successeurs de la famille Badetty maintinrent la Galinière en l’état malgré les difficultés qu’ont engendré la guerre et l’occupation. Le vignoble entretenu puis progressivement replanté, les conduites romaines restaurées, les champs cultivés et la basse-cour providentielle pendant le conflit, puis réduite par manque de main d’œuvre, permirent au château de franchir cette période d’épreuves sans trop de dommages. Après avoir été le berceau de familles aisées, cette demeure majestueuse devient de 1957 à 1983, une maison de convalescence. Puis deux antiquaires aixois s’y installèrent. Fort connus et épris de solide culture, ils mirent tout leur dynamisme à insuffler un essor nouveau à la Galinière. Le décès de l’un d’eux n’empêcha nullement la rénovation et l’extension du vignoble, commencées auparavant sous la direction de René Bonnaventure, pépiniériste émérite.

Un tour du monde des coutumes de mariage

En France, cela nous paraît tellement normal de nous marier en blanc ou de jeter des confettis aux mariés à leur sortie de l’église, mais cela n’est pourtant pas aussi naturel dans tous les pays ! Chaque pays possède ses us et coutumes en la matière. À défaut de pouvoir aller les découvrir durant un voyage, voici un petit tour d’horizon en lecture des traditions de mariage les plus surprenantes, romantiques ou différentes. De quoi vous inspirez !

Allemagne
Cette tradition est nommée la « Baumstamm Sägen ». Elle consiste à couper un tronc d’arbre en deux à l’aide d’une scie par les mariés. Elle représente le travail d’équipe et la capacité du nouveau couple à surmonter les difficultés pendant leur mariage.

Grèce
Très ancrés dans la tradition, les mariages grecs ont de multiples coutumes. Par exemple, la musique principale du mariage est le Rembetiko. Elle permet aux jeunes comme au plus vieux de se déhancher toute la soirée ! La danse est aussi essentielle que le repas, ainsi tous les plats sont posés dès le début de la soirée et les grecs alternent dégustation et danse.

Maroc
Le mariage musulman est traditionnellement une fête d’une semaine mais désormais réduit à trois jours. Il comprend plusieurs moments clés comme la préparation des mets traditionnels, une journée au hammam ou encore une cérémonie de henné. La plus impressionnante des traditions reste les 7 tenues différentes de la mariée le jour du mariage. Les tenues mettent à l’honneur certaines ethnies du Maroc. À chaque nouvelle tenue, la mariée est installée sur un trône pour que les invités puissent l’admirer.

Chine
La Chine a également pléthore de traditions que les futurs mariés se doivent de respecter à la lettre. L’un des us les plus différents des nôtres est la couleur dominante du mariage, qui n’est pas le blanc mais bien le rouge. En effet, cette couleur est associée au succès, à la loyauté, à l’honneur, à la fertilité et à l’amour. Porter du rouge est donc de bon augure pour le nouveau couple. Le blanc est d’ailleurs associé au deuil en Chine.
Une seconde coutume assez intéressante et qui explique les shootings photographiques des touristes chinois à Paris et l’album de mariage. Cet album est en fait un album pré-mariage, dont les photos sont prises à l’avance pour pouvoir être exposées au petit-déjeuner le jour J. Cet album contient des photos du couple prises dans toute la ville et particulièrement sur des sites touristiques et/ou romantiques.

Canada
Un peu d’humour du côté des traditions canadiennes !
Les mariés sont invités à s’embrasser à chaque fois qu’un de leur invité tinte son verre. Ce même invité doit ensuite embrasser son ou sa voisine de droite. Cela devient donc un challenge pour les convives tout au long de la soirée !

Brésil
Pour aider ses amies à, elles aussi, trouver leurs âmes sœurs, la mariée inscrit le nom des célibataires dans l’ourlet de sa robe de mariée. Cette coutume est censée augmenter les chances d’une union dans les mois à venir.

Des animations créatives pour rendre votre mariage inoubliable

Vous êtes à la recherche d’une animation originale pour votre mariage ? Voici une liste des idées les plus créatives pour passer un moment inoubliable avec tous vos convives !

Une vidéo : Classique mais indémodable, elle se décline de toutes les sortes : un diaporama photo des mariés, de leur enfance jusqu’au mariage, un montage accompagné de sketchs et d’anecdotes sur les mariés, ou encore une vidéo de chaque convive racontant un souvenir vécu avec l’un des mariés.

Un lâcher de lanternes : Comme le veut la tradition Thaïlandaise, le lâcher de lanternes est un moment chargé en émotion lors duquel chacun fait un vœu en laissant s’envoler sa lanterne. C’est l’animation idéale pour couper le repas ou faire patienter vos convives entre deux services. Prêtez néanmoins attention au choix des matériaux de votre lanterne et veiller à demander les autorisations nécessaires.

Des jeux de société grandeur nature : Pictionnary, morpions, bowling, puissance 4 ou encore dominos, pourquoi ne pas les proposer en version XXL à vos invités pendant le vin d’honneur ? Retour en enfance et fou rire assuré ! En location ou fait soi-même, ils amuseront petits et grands toute la soirée.

Un safari photo : Une animation assez simple à mettre en place qui occupera vos invités tout au long de la soirée. Il vous suffit de dévoiler une liste de photos à prendre au cours de la soirée ainsi qu’un appareil photo (jetable ou polaroid) et de laisser vos invités immortaliser ces moments inoubliables. Et pourquoi pas y ajouter une récompense à la clé ?

Un confessionnal : Dans un espace à proximité de la soirée, installez une caméra afin que vos invités puissent vous laisser un petit message vidéo. Que ce soit un « debrief » de la soirée ou simplement un petit mot doux, les souvenirs vidéo qui en découleront seront mémorables !

Des mots croisés personnalisés : C’est le meilleur moyen de tester les connaissances de vos convives sur votre couple ! Un petit jeu de table pour occuper vos invités lors de temps morts qui vous demandera seulement un peu d’imagination. Vous pouvez également le décliner en quizz et pourquoi pas offrir une récompense au gagnant à la fin de la soirée.

Le jeu des binômes : Idéal pour briser la glace entre les invités qui ne se connaissent pas et assurer une ambiance conviviale, ce jeu est très simple à organiser. Il vous suffit de petits morceaux de papiers, un stylo et un chapeau. Écrivez sur chaque papier la moitié d’un duo célèbre (Astérix et Obélix, Tintin et Milou, Laurel et Hardy…) puis faites piocher les invités. Les premiers à trouver l’autre moitié de leur duo ont gagné !

Un bar à tatouages éphémères : Rien de mieux pour donner une touche Rock’n’Roll à votre mariage ! Vous pouvez commander toutes sortes de tatouages éphémères sur internet et même les personnaliser en y ajoutant les initiales des mariés. Facile à organiser, cette animation nécessite seulement de l’eau, une éponge et des serviettes pour un moment mémorable !

Toutes ces animations feront de votre mariage un moment unique et inoubliable pour une soirée qui vous ressemble !

Comment organiser un Enterrement de Vie de Jeune Fille ?

Votre amie vous a désignée pour organiser son enterrement de vie de jeune fille mais vous ne savez absolument pas comment vous y prendre ? Aucun problème ! On vous dévoile les règles d’or à respecter pour un EVJF parfait !

Première étape : Dresser la liste des invités !

Étape cruciale, elle permet de déterminer le nombre de participantes motivées pour enterrer la vie de célibataire de votre amie. Il est primordial de demander à la future mariée de nommer ses invitées ! Il ne faudrait pas inviter une ex-amie devenue ennemie !

Deuxième étape : Se renseigner auprès des futurs époux

Afin d’être sûre que votre amie sera disponible le jour de son enterrement de vie de jeune fille, demandez-lui de vous donner cinq dates possibles pour ce grand jour. Renseignez-vous également auprès du futur marié ou de ses témoins pour trouver le même jour de disponible. Enfin, n’oubliez pas de demander les activités à proscrire du programme.

Troisième étape : Lancer les invitations

Une fois la date fixée et la liste des invités définie, il est temps de lancer les invitations ! À vous choisir la façon dont vous allez inviter toutes les copines : par mail, par texto, en créant un groupe Facebook… N’hésitez pas à imposer une date de réponse et sollicitez les jeunes femmes à répondre à ce message, même négativement. Proposez ensuite aux invitées différentes dates pour une première rencontre.

Quatrième étape : Organiser la première rencontre

Après avoir trouvé la date idéale, conviez toutes les participantes à un rendez-vous, dans un bar ou chez vous par exemple. Cette soirée sera l’occasion pour certaines des filles de se rencontrer et pour vous de proposer des activités pour le tant attendu EVJF ! Ce moment sera également l’occasion de récolter des idées d’animations à proposer lors du grand jour ainsi que le budget que chaque participante est prête à accorder.

Cinquième étape : Confectionner un programme et un devis

Après cette première rencontre et plein d’idées en tête, il faut maintenant établir le meilleur programme possible en prenant en compte toutes les informations. N’hésitez pas à réaliser plusieurs programmes, avec un budget plus ou moins important.

Sixième étape : Recontacter les invitées

Maintenant que les programmes sont prêts, il est important de demander l’avis de l’ensemble des participantes. Proposez les différents programmes élaborés en précisant les budgets de chacun et demandez à l’ensemble des filles de choisir leur préféré. Encore une fois, n’hésitez pas à imposer une date de réponse.

Septième étape : Finaliser le programme et récolter les fonds

Après la réponse des participantes, déterminez le programme de la fameuse journée d’enterrement de vie de jeune fille. Recontactez une ultime fois les filles afin de leur annoncer le programme définitif et invitez-les à verser leur part avant de la date donnée.

Maintenant que ce grand jour est parfaitement organisé, il ne vous reste plus qu’à profiter du moment !

La Provence, terre de goûts

Région baignée de soleil, entre Méditerranée et Alpes du Sud, la Provence bénéficie d’une position géographique propice au développement de la faune et la flore, offrant ainsi des produits de qualité pour cuisiner ! Légumes gorgés du soleil des Alpilles, fruits de mer fraîchement pêchés dans la Grande Bleue ou crus millésimés AOC : la Provence régale vos papilles.

Pour commencer – une farandole de saveurs

Fruit typiquement méditerranéen, l’olive souvent connue pour son huile, se décline sous forme de tapenade en Provence. Recette emblématique, inventée en 1880 à Marseille, on la faisait en pilonnant, dans un mortier, olives noires ou vertes, huile d’olive, câpres, filets d’anchois, ail et herbes de Provence. On la déguste traditionnellement tartinée sur un morceau de pain. Et quoi de mieux qu’une Fougasse ? La plupart des régions françaises ont leur propre version de ce pain. En Provence, on la revisite grâce à des olives, du fromage et de l’anchois ! Ce petit poisson d’eau salée est souvent utilisé dans les recettes du terroir. On le retrouve notamment dans la salade niçoise, dont la recette est fervemment défendue par les locaux, ou encore en anchoïade.

Pour continuer – des plats entre terre et mer

Plutôt poisson, plutôt viande, plutôt légume… la cuisine provençale satisfait tous les goûts. La réputation de la bouillabaisse marseillaise n’est plus à faire. De la soupe faite de la pêche du jour, à un plat de la haute gastronomie, la bouillabaisse est inscrite dans les mœurs. Elle se compose traditionnellement d’au moins trois poissons qui peuvent varier, l’atout principal du plat étant l’assaisonnement : mélange d’herbes de Provence, d’ail, d’oignons et de tomates. Et bien sûr, le tout accompagné de rouille. Côté soupe, on retrouve la soupe au pistou. Variante provençale du minestrone italienne, cette soupe peut se manger froide ou chaude, en entrée tout comme en plat, agrémentée de parmesan ou d’Emmental râpé. Entre terre et mer, l’aïoli se compose d’une sauce maison – faite de jaunes d’œuf, d’huile d’olive, d’ail et de jus de citron -, de légumes bouillis, d’œufs durs, et de poissons. Côté légumes, la cuisine fait la part belle aux légumes du soleil qu’on retrouve déclinés en ratatouille de Nice, en farci de légumes, en Tian, ou « à la provençale » agrémentés d’ail, de persil, de basilic et de chapelure. Côté viande, on se régale avec une daube : plat en sauce au vin rouge, riche et savoureux. Traditionnellement de bœuf, on peut également préparer une daube de taureau, la gardianne, ou de sanglier, le civet.

Pour finir – le plaisir des becs sucrés

Spécialité de la ville d’Aix-en-Provence, le calisson est une douceur à base de fruits confits, de poudre d’amandes, de miel et de sucre. N’hésitez pas à visiter le Musée du Calisson du Roy René lors d’un passage à Aix-en-Provence. Amateur de fleur d’oranger, vous apprécierez les navettes : un gâteau sec originaire de Marseille. S’inscrivant dans la tradition provençale des Treize desserts de Noël, la pompe à huile est commune dans la Région. Elle tire son nom du procédé de verser de la farine pour pomper l’huile d’olive au fond des cuves à huile. Les douze autres desserts : la fougasse, les noix, les noisettes, le nougat blanc, les fruits confits, les pommes, les poires, les oranges, les raisins, le vin cuit, les dattes et la confiture.

Pour accompagner – un accord exaltant

Vous apprécierez bien une dégustation du fameux pastis. Nombreuses sont les marques locales qui déclinent les saveurs traditionnelles anisées par des assemblages personnels. Parmi les plus notables, on retrouve Pernot Ricard, Henri Bardouin et Pastis 51. La Provence est également internationalement connue pour ses vins AOC. Pourquoi ne pas partir sur la route des vins de Provence ? Vous y découvrirez de nombreux châteaux viticoles locaux comme le Château de la Galinière, des Côtes de Provence 100% certifiés en agriculture biologique.

Bon appétit sur les routes de Provence !

Mariage provençal : quel cadeau pour mes invités ?

Lors d’un mariage, il est de tradition d’offrir à ses invités un cadeau, une attention particulière, pour les remercier d’avoir partagé ce moment spécial.. Chaque couple a à cœur d’offrir LE cadeau qui le représente. Un mariage provençal en perspective ? Nous vous proposons une rencontre avec ce que la Provence a de mieux à vous offrir pour votre Grand Jour.

Les dragées

Cette petite gourmandise alliant l’amertume de l’amande avec la douceur du sucre, est à l’origine réputée pour combattre la stérilité. Les dragées en deviennent donc indissociables de tous moments de fête et représentent le cadeau d’invités par excellence. Cette attention typique des mariages reste une valeur sûre pour faire plaisir à vos convives.

Calissons d’Aix

Fleuron du terroir provençal, le calisson d’Aix est une friandise antique à base de fruits confits et d’amandes broyées, nappée de glace. La version la plus répandue de la Ville d’eaux est apparue justement lors d’un mariage, celui du Roi René d’Anjou avec Jeanne de Laval. Lors du repas de noce, le pâtissier de la Cour a pu faire goûter sa nouvelle création à Jeanne, réputée peu souriante. Voyant la Reine sourire à pleines dents, un courtisan demande à son voisin « que goûte la Reine avec autant de plaisir ? », celui-ci lui répond « di câlins souns » (ce sont des câlins). Légende ou réalité, la petite histoire fait sourire et laisse imaginer le plaisir que prendront vos invités à déguster ces petites gourmandises !

Sachet de lavande ou bonbon à la lavande

C’est toute l’odeur et l’image de ces champs violets à perte de vue, si typiques de la Provence au printemps, que vous offrez là à vos invités : un petit souvenir simple mais si représentatif de la région, un parfum désormais indissociable de votre union en Provence.

Savon de Marseille

Produit typique de la région Provençale, le savon de Marseille est un présent unique, original et élégant pour faire de cette journée un souvenir inoubliable. Senteur, gravure, emballage, il peut être personnalisé à l’infini, et si vous êtes habile de vos mains, vous pouvez le faire vous-même ! Vous offrirez un souvenir original de votre mariage à vos convives mais également un très bon substitut à l’odeur inoubliable du gel hydroalcoolique.

Fiole d’huile d’olive

Pilier de la gastronomie provençale, la bonne huile d’olive AOC est une denrée recherchée. La diversité des variétés d’olives de la Région (Aglandau, Grossane, Picholine, Salonenque ,…) fournissent des huiles diverses et variées qui sauront ravir toutes les papilles. Cadeau original, plein de saveurs et gorgé du beau soleil de Provence, elle fera la joie de tous les fins palais.

Éventail

L’éventail est un accessoire utile et qui sera très apprécié par vos convives sous le soleil d’été. À vos couleurs et initiales, ils viendront égayer et harmoniser vos photos.

Tous ces présents peuvent être personnalisés avec les prénoms des mariés, les couleurs ou le thème du mariage. Ils permettent d’apporter une touche personnelle et de faire de ce moment particulier un souvenir inoubliable.

Un mariage aux traditions provençales

La Provence, ce lieu particulièrement romantique, attire les amoureux de nature et de décors champêtres. et présente un cadre idyllique pour un mariage. Terre de traditions, entre chant des cigales, vignes et oliviers, cette Région vous entraîne dans l’organisation d’un mariage au diapason des us et coutumes du terroir. Voici un petit tour de ces traditions pour une célébration typiquement provençale.

Avant la cérémonie

Il est coutume de mettre du sel dans les poches du costume du marié et dans les chaussures de la mariée, afin d’éloigner les mauvais esprits. Dans la tradition provençale, le père de la mariée doit aussi lui offrir une pièce d’or et un verre d’eau avant de partir à l’église, symbole de son affranchissement de l’autorité paternelle.

Durant la cérémonie religieuse

Au moment de s’agenouiller, si le mari arrivait à écraser la traine ou le bas de la robe de sa femme, cela lui garantissait l’autorité dans le couple. La mariée pouvait néanmoins répondre à son mari en pliant le doigt au moment de l’échange des alliances, pour lui signifier qu’elle aurait également sa part d’autorité dans le couple. Il est aussi de tradition d’apporter un bouquet de fleurs blanches à la mariée afin de renforcer la fertilité du couple.

À la sortie de la cérémonie

Il était coutume de lancer de la lavande sur les jeunes mariés, lorsqu’ils passaient sous un arceau fleuri. Une fois unis, le marié remettait les clés de leur maison à la mariée, qu’elle devait porter accrochées à la ceinture. La mariée devait ensuite offrir une coupe de blé à ses beaux-parents et à son époux, signe de sa volonté d’amener la prospérité dans sa nouvelle famille. Pour symboliser « l’amour du couple qui surmontera tous les obstacles », les jeunes mariés devaient sauter au-dessus d’un bâton fleuris tenus à 20 cm du sol.

Lors du repas

Les mariés devaient manger dans la même assiette. Trois petits pains étaient ensuite donner à la mariée qui devait en apporter un à sa famille, un à ses amis et en garder un pour elle en signe de partage. Garder ses pains préservait de la mésentente dans le couple. Après le repas, la jarretière de la mariée était enlevée et placée dans sa chaussure avant d’être mise aux enchères.

Autres traditions

La robe de mariée : dans la tradition provençale, les femmes ne se mariaient pas en blanc, mais en couleur et plus précisément en vert. En effet, très croyants, les provençaux voyaient cette couleur comme la représentation de la régénération de l’âme et la sagesse.
Pour finir : en Provence il est coutume de ne jamais se marier en mai, juillet, septembre et novembre, ou pendant les périodes du Carême et de l’Avent. En dehors de ces périodes, il convenait de ne pas se marier les lundis et vendredis ou encore les jours dont la date comporte un 9, car dans la tradition, le 9 amène le deuil.